Institut National du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle

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A l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, l'INTEFP s’engage. Retour sur les actions menées et à venir avec Hervé Lanouzière, directeur de l’INTEFP.

Ce lundi 17 mai 2021, journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, la direction de l’INTEFP se mobilise. Pouvez-vous nous expliquer comment ?

Hervé Lanouzière : La semaine dernière, un premier e-mailing a été adressé aux agents de l’Intefp, ainsi qu’à une partie de nos publics, leur proposant de participer cet après-midi à un atelier de sensibilisation sur les questions LGBT+. L’objectif : aborder les préjugés, les déconstruire et trouver collectivement des réponses et solutions en tant que témoins ou victimes.

Un second e-mailing a été envoyé aujourd’hui comprenant un lien vers notre site internet permettant d’accéder à une bibliographie sur la thématique ainsi qu’un lien vers la vidéo « La lutte pour les droits des LGBT en 7 dates » proposée par le média Brut. Ce dernier nous a, par ailleurs, accordé les droits de diffuser cette vidéo dans nos locaux. Ainsi, agents et stagiaires qui seront sur le site de Marcy-l’Etoile pourront regarder cette vidéo sur un écran situé devant l’entrée de notre amphithéâtre.

Pourquoi mener ces actions cette année ?

Hervé Lanouzière : Par conviction. Une conviction partagée par l’équipe de direction et que nous avons tenu à inscrire dans notre projet d’établissement en intégrant un volet sur la diversité et l’inclusion. Alors que l’homophobie parait d’un autre âge, nous constatons que de nombreux stéréotypes continuent à circuler et qu’il convient de les combattre pied à pied.
En tant qu’opérateur de formation des ministères sociaux, l’INTEFP entend être exemplaire en la matière. Cet engagement induit la prise en compte et la mise en lumière de tout élément susceptible de constituer, même de façon indirecte, des motifs de discrimination, d’éloignement, voire d’exclusion des personnes en situation professionnelle, en raison de leurs mœurs, de leur sexe, de leur genre. Il faut savoir reconnaitre les stéréotypes et les dénoncer systématiquement en rappelant qu’ils n’ont pas leur place dans notre société et a fortiori dans notre établissement.
Nous avons décidé de nous saisir de toutes les journées comme celle du 17 mai pour réaffirmer notre lutte contre les discriminations, quelles qu’elles soient. C’est un moyen de rester en veille et de chasser les archaïsmes. Il en reste !

LGBT

 

D’autres actions sont-elles programmées pour l’année 2021 ? 

Hervé Lanouzière : De manière générale, l’Institut nourrit l’ambition d’obtenir le label diversité pour valoriser l’ensemble des initiatives qui nous paraissent devoir être prises pour lutter contre les 24 motifs possibles de discrimination prévus par la loi. Cela passe par un travail de diagnostic que nous sommes en train de réaliser pour repérer notre situation à l’égard de ces 24 motifs. Un plan d’action en découlera, afin de modifier, si besoin, nos modules de formation et veiller à l’accueil irréprochable de toutes les personnes dans notre établissement.